Vous l'avez vue. Sur une photo, dans une annonce, au fond d'un garage milanais. Cette Alfa, cette Ferrari, cette Fiat 500. Bref, la voiture de vos rêves. Elle est là, en Italie, prête à vous faire les yeux doux. Mais une fois le coup de foudre passé, une question bien terre-à-terre s'impose : comment la faire franchir les Alpes sans encombre et la garer légalement dans votre garage français ? Pas de panique, on vous explique tout, de la conduite sereine aux galères administratives.
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Étape 1 : Le grand frisson de l'assurance
Votre belle italienne est sublime, mais sans assurance, c’est comme une pizza sans fromage : ça ne va pas. Et là, un hic : elle n’a pas encore de carte grise française. L’assurance classique ? Mission quasi-impossible pour ce scénario. Heureusement, il existe des solutions pour ne pas la laisser sur place.
- L’assurance temporaire (1 à 90 jours): elle couvre votre voiture étrangère pendant une courte période. Elle inclut généralement la responsabilité civile et peut parfois proposer des garanties supplémentaires (vol, incendie, dommages).
- Les plaques de transit : De la magie administrative ! Les plaques WW françaises ou les plaques d’export italiennes permettent de circuler en toute légalité le temps d’obtenir la carte grise définitive.
- L’assurance spécialisée : Certains assureurs ne rigolent pas avec la passion. En présentant les bons documents (facture, certificat d’immatriculation étranger), ils peuvent vous proposer une couverture adaptée, même sans immatriculation française.
Étape 2 : Conduire ou ne pas conduire, telle est la question
Votre nouvelle acquisition est peut-être une merveilleuse machine, mais si vous n’avez pas envie de faire 1000 km avec (ce qu’on peut comprendre, surtout si c’est une auto d’avant-guerre), d’autres options s’offrent à vous.
- Le transport par camion : une solution confortable et sécurisée. Des transporteurs spécialisés dans les véhicules de prestige, sportifs ou de collection, se chargent de l’acheminement jusqu’à votre domicile.
- Le remorquage sur plateau : La solution « pratique » si vous avez le matériel ou si le vendeur est sympa et équipé, c’est une bonne alternative.
Dans tous les cas, vérifiez que le transporteur est couvert par une assurance adaptée en cas de dommage ou d’accident.
© Photo générée par une IA
Étape 3 : Bienvenue en France
Votre belle est enfin à la maison. L’aventure est finie ? Loin de là ! A vous les démarches administratives !
- Demander le Certificat de Conformité Européen (COC) : C’est le passeport de votre voiture. Si elle est récente, ce document certifie qu’elle est aux normes européennes.
- Constituer votre dossier d’immatriculation sur le site de l’ANTS (Agence nationale des titres sécurisés).
- Conserver précieusement les documents italiens : facture, certificat de cession, ancienne carte grise barrée…
- L’assurance définitive : Une fois votre précieuse carte grise française en poche, il ne vous restera plus qu’à souscrire une assurance définitive pour pouvoir enfin rouler en toute légalité (contrat collection, usage loisir, usage quotidien)
Au final, que retenir ?
Importer une voiture d’Italie, c’est comme une balade dans les Dolomites : ça demande de la préparation et de la vigilance, mais la vue à l’arrivée en vaut la peine. Assurez-vous d’avoir une assurance adaptée dès le départ, vérifiez que votre transport est sécurisé et préparez vos documents pour l’immatriculation française. Avec ces quelques étapes, votre nouvelle acquisition est promise à une vie de bonheur sur les routes françaises !
Nous remercions notre partenaire de confiance, Carene assurances, qui nous a aidé à rédiger cet article sur la partie assurance. N’hésitez pas à le contacter pour de plus amples informations.
